Par Philippe Couture. Photo: Alchemy. Source: voir.ca

Love, de Gaspar Noé, c’est bien sûr du sexe non-simulé en 3D qui fait beaucoup jaser, mais c’est aussi une oeuvre langoureuse et picturale qui tente de décrypter le polyamour et de déboulonner la notion de possession de l’autre. Discussion avec un réalisateur pas comme les autres, en marge de la présentation de son film au FNC en première montréalaise.

On l’a lu partout: le scénario de Love est un peu mince, se résumant à raconter de manière antéchronologique la passion qui a uni Murphy (Karl Glusman) à la belle Elektra (Aomi Muyock) dans les rues de Paris. Le bel Américain se la remémore alors que, quelques années plus tard, il apprend qu’elle est disparue et regrette de l’avoir perdue au profit d’Omi (Klara Kristin), la jolie blonde avec qui ils batifolaient tous les deux dans leur appartement. Du sexe intimiste à deux partenaires, du plaisir à trois: le film oscille entre deux visions de l’amour, fermée et ouverte, d’un amour possessif jusqu’à un amour libre qui ne se fera pas sans heurts.

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